On croit qu’au début,
l’archipel était relié au continent et que des vagues d’individus
venaient par des isthmes en provenance des terres sibériennes. Il
semble qu’aujourd’hui, dans l’île d’Hokkaido, certaines tribus issues
de ces ancêtres, vivent encore au nord du pays. Le sud aurait quant
à lui été peuplé par des arrivants de Corée
et de Chine. Toutefois, les historiens ont repéré des influences
polynésiennes et indonésiennes dans la culture japonaise.
Pendant des millénaires,
le Japon a vécu en vase clos, au rythme de ses traditions et de
ses propres ressources. Outre quelques échanges avec la Chine, la
Corée et la Hollande, le Japon a fermé ses frontières
au monde entier (particulièrement aux envahisseurs français,
espagnols et portugais) jusqu’à la moitié du 19e siècle,
afin de se soustraire aux méfaits d’un christianisme démesuré
et fanatique. Puis, en 1854, sous la menace d’une flotte américaine,
le Japon signe un traité commercial avec les États-Unis.
Le traité s’élargira ensuite à plusieurs autres pays
occidentaux. Le pays étant dirigé par l’empereur et les shoguns
(qui sont également des samouraïs) depuis des siècles,
change sa politique gouvernementale autour de 1867 et met fin au shogunat.
L’empereur dirige alors réellement le pays. Puis en 1946, l’empereur
Hirohito renonce à son droit divin et instaure une constitution.
Le Japon devient alors une vraie démocratie.
Après sa participation
aux côtés des alliés lors de la première guerre
mondiale, l’essor du Japon comme puissance militaire et économique,
a été des plus fulgurants. Toutefois, sa participation à
la seconde guerre mondiale aux côtés de l’Allemagne et de
l’Italie et son attaque contre la base américaine de Pearl Harbor
lui vaudront de perdre des plumes, notamment avec la réplique des
américains et les désastres de la bombe atomique. Mais le
Japon, fier et persévérant, se relève, signe de nouveaux
traités avec les États-Unis et devient rapidement l’une des
plus grandes puissances mondiales actuelles.